Cancer de la prostate : les anti-androgènes de deuxième génération sont associés à la dépression
- Nowakowska MK & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un cancer de la prostate qui reçoivent des anti-androgènes de deuxième génération présentent un risque plus élevé de dépression que ceux qui reçoivent une hormonothérapie (HT) traditionnelle seule ou aucune HT.
Pourquoi est-ce important ?
- Les informations concernant l’association entre les anti-androgènes de deuxième génération et la dépression sont limitées.
Méthodologie
- Une étude a été menée auprès de 30 069 patients atteints d’un cancer de la prostate sans second cancer, sur une période de 12 mois entre 2011 et 2015.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
Principaux résultats
- La durée médiane du suivi était de 3,8 ans.
- 59 % des patients n’ont reçu aucune HT, 38 % ont reçu une HT traditionnelle uniquement, et 3 % ont reçu un anti-androgène de deuxième génération.
- Les anti-androgènes de deuxième génération étaient associés à un risque accru de dépression, comparativement à
- L’absence d’HT (rapport de risque [RR] : 2,15 ; P < 0,001).
- Une HT traditionnelle (RR : 2,26 ; P < 0,001), y compris spécifiquement chez les personnes atteintes d’une maladie métastatique au moment du diagnostic (RR : 2,40 ; P = 0,002).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
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