Cancer de la prostate : le traitement par privation androgénique augmente le risque de diabète
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le recours à un traitement par privation androgénique (TPA) est associé à un risque accru de diabète, mais pas de syndrome métabolique, chez les patients atteints d’un cancer de la prostate.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats étayent les recommandations du Réseau national américain de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network), qui stipulent que le TPA ne doit pas être instauré chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé, car il n’améliore pas la survie globale (SG) ni la survie sans maladie (SSM) à long terme.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 19 études ayant inclus 342 943 patients atteints d’un cancer de la prostate.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Environ 153 733 patients ont reçu un TPA.
- Aucune association significative n’a été identifiée entre l’utilisation d’un TPA et le développement d’un syndrome métabolique (risque relatif [RR] : 1,25 ; P = 0,28).
- L’utilisation d’un TPA était associée à une augmentation de 43 % du risque de diabète (RR : 1,43 ; P < 0,01).
- L’utilisation d’un TPA n’était pas associée à un risque accru d’hypertension (RR : 1,30 ; P = 0,18).
Limites
- Les études étaient hétérogènes.
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