Cancer de la prostate : le risque similaire d’EICM est similaire avec le dégarélix et le leuprolide

  • Wallach JD & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • D’après un essai clinique émulé, le dégarélix est associé à un risque d’événements indésirables cardiovasculaires majeurs (EICM) similaire au leuprolide chez les patients atteints d’un cancer de la prostate et d’une maladie cardiovasculaire.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude a émulé l’essai PRONOUNCE à venir et ne démontre pas un risque plus faible d’EICM, ce qui contredit les données précédemment rapportées.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte appariée selon les scores de propension a été menée auprès de 2 226 patients atteints d’un cancer de la prostate et d’une maladie cardiovasculaire, qui avaient reçu du dégarélix ou du leuprolide entre décembre 2008 et juin 2019 et qui remplissaient les critères d’éligibilité pour l’essai PRONOUNCE.
  • Financement : Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) ; département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (U.S. Department of Health and Human Services).

Principaux résultats

  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du risque d’EICM entre les patients ayant commencé un traitement par dégarélix et ceux ayant commencé un traitement par leuprolide (10,18 événements contre 8,60 événements pour 100 personnes-années ; rapport de risque [RR] : 1,18 ; P = 0,30).
  • Le dégarélix était associé à un risque significativement plus élevé de décès toutes causes confondues (RR : 1,48 ; P = 0,046).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du risque d’infarctus du myocarde (RR : 1,16 ; P = 0,66), d’accident vasculaire cérébral (RR : 0,92 ; P = 0,81) et d’angor (RR : 1,36 ; P = 0,60).

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.