Cancer de la prostate : le groupe présentant une maladie de grade 2 est associé à un taux de traitement plus élevé

  • Waisman Malaret AJ & et al.
  • J Urol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate faisant l’objet d’une surveillance active (SA), le groupe présentant une maladie de grade de Gleason (GG) 2, par rapport à un GG1, au moment du diagnostic, était associé à un taux de traitement définitif plus élevé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats peuvent orienter une prise de décision partagée pour informer les patients présentant une maladie de GG2 sur leur probabilité de reclassification et leur traitement éventuel.

Méthodologie

  • L’étude de cohorte prospective multicentrique Canary PASS a été menée auprès de 1 728 patients faisant l’objet d’une SA.
  • Financement : Fondation Canary (Canary Foundation) ; autres.

Principaux résultats

  • Au moment du diagnostic, 9 % des patients présentaient une maladie de GG2, et 91 % présentaient une maladie de GG1.
  • Aucune différence n’a été observée au niveau des taux de reclassification à 5 ans chez les patients atteints d’une maladie de GG2, par rapport à ceux atteints d’une maladie de GG1 (30 % contre 37 % ; P = 0,11).
  • Une proportion plus élevée de patients atteints d’une maladie de GG2 a reçu un traitement à 5 ans (58 % contre 34 % ; P < 0,001).
  • Une association significative a été observée entre le GG au moment du diagnostic et le délai jusqu’au traitement (rapport de risque [RR] : 1,41 ; P = 0,01).
  • Le taux de traitement à 5 ans chez les patients qui n’ont pas été reclassés était plus élevé dans le cadre de la maladie de GG2 que dans la maladie de GG1 (52 % et 12 % ; P < 0,0001), mais pas chez ceux qui ont été reclassés pendant la SA.
  • Chez les participants ayant fait l’objet d’une prostatectomie radicale (PR) après la surveillance initiale, le risque de pathologie indésirable était similaire avec une maladie de GG2 et une maladie de GG1 (RR : 1,26 ; P = 0,4).
  • La récidive biochimique dans les trois ans suivant le traitement était de 6 % dans chaque groupe.

Limites

  • Les raisons rapportées par les patients de recevoir un traitement n’étaient pas connues.