Cancer de la prostate : le délai de doublement du PSA est lié aux résultats de la curiethérapie

  • Resende Salgado L & al.
  • Brachytherapy

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé et faisant l’objet d’une curiethérapie, le délai de doublement du PSA (DDPSA) peut prédire la survie spécifique à la maladie (SSM) et l’absence de métastase à distance.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le DDPSA peut permettre de déterminer à quels patients administrer un traitement agressif au moment de l’échec biochimique.

Protocole de l’étude

  • 2 771 patients atteints d’un cancer de la prostate localisé ont fait l’objet d’une curiethérapie à faible dose entre 1990 et 2015.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 7,8 ans. 
  • 89 % des patients n’ont pas présenté d’échec du PSA.
  • 45,8 %, 23,1 % et 31,1 % des patients présentant un échec biochimique avaient un DDPSA de moins de 6 mois, de 6 à 12 mois et de plus de 12 mois, respectivement.
  • 99 % des patients sans échec biochimique, et 37,5 %, 72 % et 84 % des patients ayant un DDPSA de moins de 6 mois, de 6 à 12 mois et de plus de 12 mois, respectivement, ne présentaient aucune métastase à distance au seuil actuariel des 15 ans (P < 0,0001).
  • Le taux actuariel de SSM à 15 ans était de 100 % chez les patients sans échec biochimique, et de 35 %, 69 % et 93 % chez les patients ayant un DDPSA de moins de 6 mois, de 6 à 12 mois et de plus de 12 mois, respectivement (P < 0,0001).
  • Le DDPSA était associé de manière significative à la SSM (RR : 1,001 ; P = 0,005) et aux métastases à distance (RR : 1,001 ; P = 0,001).

Limites

  • Conception rétrospective.