Cancer de la prostate : l’association pembrolizumab et olaparib s’avère prometteuse
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association pembrolizumab et olaparib est sûre et démontre une activité antitumorale chez des patients préalablement traités atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm), non sélectionnés sur le plan moléculaire et prétraités par docétaxel.
Pourquoi est-ce important ?
- Peu d’options thérapeutiques sont disponibles pour les patients dont la maladie progresse à la fois sous docétaxel et sous agents hormonaux de nouvelle génération.
Méthodologie
- La cohorte A de l’étude de phases Ib/II KEYNOTE-365, qui a inclus 102 patients atteints d’un CPRCm non sélectionnés sur le plan moléculaire et prétraités par docétaxel, dont la maladie a progressé dans les 6 mois précédant la sélection.
- Financement : MSD, Rahway, NJ, États-Unis.
Principaux résultats
- Le délai médian entre la première dose et la date limite de recueil des données était de 24 mois.
- Le taux de réponse confirmée de l’antigène spécifique de la prostate (Prostate-Specific Antigen, PSA) était de 15 %.
- Le taux de réponse objective confirmée était de 8,5 % chez les patients présentant une maladie mesurable.
- La survie sans progression (SSP) radiographique médiane était de 4,5 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 4,0–6,5), et la survie globale (SG) médiane était de 14 mois (IC à 95 % : 10,4–18,2).
- L’activité antitumorale est indépendante du statut de mutation du ligand 1 de mort programmée ou du statut de mutation de la réparation de la recombinaison homologue.
- 58 % des patients présentant une maladie mesurable ont obtenu une réduction de la taille de la lésion cible, comparativement à l’inclusion, et 19 % ont présenté une réduction de plus de 30 %.
- Le délai médian jusqu’à la réponse était de 8,3 mois.
- 91 % des patients ont présenté des événements indésirables liés au traitement (EIT).
- Des EIT de grades 3–5 ont été rapportés chez 48 % des patients.
- Des décès liés à des événements indésirables ont été rapportés chez 5,9 % des patients.
Limites
- La méthodologie de l’étude était à groupe unique.
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