Cancer de la prostate : l’association pembrolizumab et docétaxel démontre une activité
- Yu EY & al.
- Eur Urol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association pembrolizumab, docétaxel et prednisone démontre une activité chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) naïfs de chimiothérapie ayant été préalablement traités par abiratérone ou enzalutamide.
Pourquoi est-ce important ?
- L’essai de phase III KEYNOTE-921 évalue l’association pembrolizumab, docétaxel et prednisone dans ce contexte.
Méthodologie
- La cohorte B de l’étude de phases Ib/II KEYNOTE-365 inclut des patients atteints d’un CPRCm ayant été préalablement traités par abiratérone ou enzalutamide, et traités par pembrolizumab, docétaxel et prednisone.
- Financement : MSD.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 32,4 mois.
- Le taux de réponse confirmée de l’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) était de 34 %, et 44 % des patients présentaient une réduction du PSA d’au moins 50 %.
- Le taux de réponse objective confirmée était de 23 % (toutes des réponses partielles), et le taux de contrôle de la maladie était de 54 %.
- La survie sans progression (SSP) radiographique et la survie globale (SG) médianes étaient de 8,5 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 8,3–10) et 20,2 mois (IC à 95 % : 17–24), respectivement.
- Le taux d’événements indésirables de grades 3–5 liés au traitement était de 44 %.
- Sept décès liés à une toxicité ont été rapportés.
Limites
- L’échantillon était de petite taille et l’étude ne comportait pas de groupe comparateur.
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