Cancer de la prostate : la TPA est liée à un risque de démence
- Lonergan PE & et al.
- J Urol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’utilisation cumulée de thérapies par privation androgénique (TPA) dans le cadre du cancer de la prostate est associée à un risque significatif de démence chez les hommes plus âgés.
Pourquoi est-ce important ?
- Les cliniciens doivent discuter attentivement des préjudices et des bénéfices de la TPA chez les patients pour lesquels elle est envisagée.
Méthodologie
- Une étude rétrospective portant sur 13 570 patients atteints d’un cancer de la prostate et âgés d’au moins 50 ans, issus du registre CaPSURE, a été réalisée.
- Financement : programme Goldberg-Benioff en biologie translationnelle du cancer de l’Université de Californie San Francisco (UCSF Goldberg-Benioff Program in Translational Cancer Biology).
Principaux résultats
- 5 081 patients ont reçu une TPA.
- La durée de suivi médiane était de 7,0 ans.
- 2,3 % des patients ont reçu un diagnostic de démence.
- L’utilisation cumulée de TPA a été associée de manière significative avec la démence (rapport de risque corrigé [RRc] : 2,02 ; P < 0,01).
- Dans le sous-ensemble apparié selon les scores de propension comprenant 8 506 patients, une association significative a été observée entre l’exposition variable dans le temps à l’utilisation cumulée de TPA et l’apparition d’une démence (RR : 1,59 ; P = 0,04).
- Aucune association significative n’a été observée entre le type de traitement primaire et l’apparition d’une démence chez les patients n’ayant pas reçu de TPA (RR : 1,4 ; P = 0,14).
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective et inclut un biais de classification.
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