Cancer de la prostate : la combinaison RTE-CFD est associée à une détérioration plus importante des fonctions urinaire et intestinale
- Pasalic D & al.
- Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Comparativement à la radiothérapie externe (RTE) seule, la combinaison RTE et curiethérapie à faible dose (CFD) était associée à une détérioration cliniquement significative de l’irritation urinaire et de la fonction intestinale trois ans après le traitement, ainsi qu’à une gêne urinaire plus importante à cinq ans, chez les patients atteints d’un cancer de la prostate.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats peuvent permettre de conseiller les patients lors du choix du traitement.
Méthodologie
- L’étude de cohorte prospective CEASAR a été menée auprès de 695 patients atteints d’un cancer de la prostate qui ont fait l’objet d’une RTE (n = 583) ou d’une RTE-CFD (n = 112).
- Financement : Agence pour la recherche et la qualité en matière de soins de santé (Agency for Healthcare Research and Quality) ; Centre national américain pour l’avancement des sciences translationnelles (National Center for Advancing Translational Sciences).
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 73 mois.
- À trois ans, la combinaison RTE-CFD, comparativement à la RTE seule, était associée à une détérioration :
- du score d’irritation urinaire, différence moyenne corrigée (DMC) : -5,4 (P = 0,006) ;
- du score de la fonction intestinale, DMC : -4,1 (P = 0,027).
- À cinq ans, aucune différence cliniquement significative (DMC) n’a été observée entre la RTE-CFD et la RTE seule dans le cadre :
- du score d’irritation urinaire : -4,5 (P = 0,026) ;
- du score de la fonction intestinale : -2,1 (P = 0,241).
- Les hommes ayant fait l’objet d’une RTE-CFD étaient plus susceptibles de rapporter des problèmes modérés ou importants de gêne urinaire (rapport de cotes corrigé [RCc] : 3,5 ; P = 0,004) et de mictions fréquentes (RCc : 2,6 ; P = 0,017) pendant une période allant jusqu’à cinq ans.
- Aucune différence n’a été observée au niveau de la survie globale (SG ; P = 0,20) entre les deux groupes.
- Les patients des deux groupes exprimaient des regrets similaires en lien avec le traitement.
Limites
- Il s’agit d’une étude observationnelle.
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