Cancer de la prostate avancé : le dégarélix n’aggrave pas la QdV, par rapport au traitement standard

  • Zengerling F & et al.
  • Cochrane Database Syst Rev

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le dégarélix n’entraîne aucune différence cliniquement significative en termes de qualité de vie (QdV) et un taux d’événements indésirables graves similaire à ce qui est observé avec le traitement standard par suppression androgénique chez les patients atteints d’un cancer de la prostate avancé.
  • Le dégarélix est associé à une augmentation de la douleur au site d’injection.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les futures études devront évaluer l’effet de différentes stratégies de suppression androgénique sur les résultats oncologiques.

Méthodologie

  • Une méta-analyse de 11 essais contrôlés randomisés incluant 3 051 patients atteints d’un cancer de la prostate avancé et affectés de manière aléatoire pour recevoir un traitement par dégarélix ou un traitement standard par suppression androgénique a été réalisée.
  • Financement : aucun financement externe.

Principaux résultats

  • La durée de suivi était de 3 à 14 mois.
  • Le dégarélix n’était associé à aucune différence au niveau des événements indésirables graves, par rapport au traitement standard par suppression androgénique :
    • risque relatif (RR) de 0,80 (IC à 95 % : 0,62–1,05).
    • Les résultats correspondent à 23 événements indésirables graves en moins pour 1 000 patients.
  • La QdV ne différait pas entre le dégarélix et le traitement standard par suppression androgénique (différence moyenne standard de 0,06 ; IC à 95 % : −0,05 à 0,18).
  • Le dégarélix était associé à une augmentation de la douleur au site d’injection (RR de 15,68 ; IC à 95 % : 7,41–33,17).
    • Ce résultat correspond à 440 événements de douleur au site d’injection supplémentaires pour 1 000 patients.

Limites

  • Les données concernant la survie globale, la survie spécifique au cancer ou la progression clinique n’étaient pas disponibles.