Cancer de l’ovaire : un traitement d’entretien par olaparib n’entraîne aucune détérioration de la QdV

  • Friedlander M & et al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
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À retenir

  • Un traitement d’entretien par olaparib n’est associé à aucune détérioration de la qualité de vie (QdV) liée à la santé, comparativement au placebo, chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avec mutation de BRCA nouvellement diagnostiqué et sensible au platine.
  • L’olaparib a entraîné une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) pondérée par la qualité et du délai avant l’apparition de symptômes significatifs de toxicité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats démontrent que l’olaparib offre des bénéfices cliniquement significatifs au niveau des résultats axés sur les patientes dans ce contexte.

Méthodologie

  • Essai SOLO 1 : 391 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé avec mutation de BRCA nouvellement diagnostiqué et sensible au platine ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir un traitement d’entretien par olaparib ou placebo.
  • QdV liée à la santé : la variation de l’indice des résultats de l’essai dans le cadre de l’évaluation fonctionnelle du traitement du cancer de l’ovaire (Functional Assessment of Cancer Therapy-Ovarian Cancer Trial Outcome Index).
  • Financement : AstraZeneca ; MSD.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 40,7 mois avec l’olaparib et de 41,2 mois avec le placebo.
  • Une variation de 3 points du score de l’indice des résultats de l’essai à 24 mois entre les groupes olaparib et placebo n’était pas cliniquement significative.
  • L’olaparib, comparativement au placebo, était associé à une amélioration significative :
    • de la SSP moyenne pondérée par la qualité :
      • différence de 12,17 mois (P < 0,0001) ;
    • du délai moyen sans symptômes significatifs de toxicité :
      • différence de 12,92 mois (P < 0,0001).

Limites

  • Analyse post-hoc.