Cancer de l’ovaire récidivant : un traitement d’entretien par olaparib améliore la SSP, indépendamment de l’âge

  • Trillsch F & et al.
  • Gynecol Oncol
  • 31 janv. 2022

  • Par Deepa Koli
  • Résumés d'articles
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À retenir

  • Un traitement d’entretien par olaparib améliore la survie sans progression (SSP) chez les patientes porteuses d’une mutation de BRCA1/2 qui sont atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine récidivant, quel que soit leur âge.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’olaparib peut être envisagé chez les patientes plus âgées, à condition de faire preuve de prudence et de mettre en place une surveillance étroite et des suivis.

Méthodologie

  • Il s’agit d’une analyse de l’essai SOLO2, mené auprès de 295 patientes affectées de manière aléatoire pour recevoir un traitement d’entretien par olaparib en comprimés ou un placebo correspondant jusqu’à la survenue d’une progression de la maladie.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de l’ampleur du bénéfice de SSP avec l’olaparib chez les patientes plus âgées, comparativement aux patientes plus jeunes (Pinteraction = 0,20).
  • La survie globale (SG) était significativement plus longue avec l’olaparib qu’avec le placebo chez les patientes de moins 65 ans (52,4 mois contre 38,8 mois ; rapport de risque [RR] : 0,67 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,48–0,96), mais pas chez les patientes de 65 ans et plus (45,2 mois contre 37,4 mois ; RR : 1,24 ; IC à 95 % : 0,66–2,46).
  • 26,5 % des patientes plus âgées, contre 20,3 % des patientes plus jeunes, ont arrêté l’olaparib en raison d’événements indésirables.
  • L’analyse du temps passé sans symptômes significatifs de toxicité a révélé une durée médiane de qualité de vie (QdV) satisfaisante de 13,5 mois chez les patientes âgées de 65 ans et plus, contre 18,4 mois chez celles âgées de moins de 65 ans (P = 0,05).

Limites

  • Il s’agit d’une analyse exploratoire.