Cancer de l’ovaire récidivant : le rucaparib prolonge la survie pondérée par la qualité de vie

  • Oza AM & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement d’entretien à base de rucaparib améliore la survie sans progression (SSP) pondérée par la qualité de vie (SSP-PQ) et la durée sans symptôme ni toxicité pondérée par la qualité de vie (Quality-adjusted Time Without Symptoms or Toxicity, Q-TWiST), chez les patientes préalablement traitées atteintes d’un cancer de l’ovaire de haut grade, indépendamment du statut mutationnel de BRCA.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats démontrent qu’un traitement d’entretien à base de rucaparib offre un bénéfice de SSP sans effets nocifs sur l’état de santé.
  • Il s’agit du premier rapport concernant les résultats pondérés par la qualité de vie pour un inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase dans le cadre du cancer de l’ovaire.

Méthodologie

  • Dans le cadre de l’essai en double aveugle de phase III ARIEL3, 564 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire de haut grade sensible au platine, qui avaient reçu au moins 2 chimiothérapies préalables, ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir du rucaparib (n = 375) ou un placebo (n = 189).
  • Critères d’évaluation : la SSP-PQ et la Q-TWiST.
  • Financement : Clovis Oncology.

Principaux résultats

  • La SSP-PQ moyenne était significativement plus longue avec le rucaparib, comparativement au placebo (IC à 95 %), dans :
    • la population en intention de traiter : différence de 6,28 mois (4,85–7,47) ;
    • la cohorte avec mutations de BRCA : différence de 9,37 mois (6,65–11,85) ;
    • la cohorte avec déficience de la recombinaison homologue (DRH) : différence de 7,93 mois (5,93–9,53) ;
    • le sous-groupe avec BRCA de type sauvage/perte d’hétérozygotie faible : différence de 2,71 mois (0,31–4,44).
  • Différence moyenne de la Q-TWiST moyenne (IC à 95 %) en se basant sur les toxicités de grade supérieur ou égal à 3, dans :
    • la population en intention de traiter : différence de 6,88 mois (5,71–8,23) ;
    • la cohorte avec mutations de BRCA : différence de 9,73 mois (7,10–11,94) ;
    • la cohorte avec DRH : 8,11 mois (6,36–9,49).

Limites

  • Analyse post-hoc, absence de données de survie globale (SG).