Cancer de l’ovaire récidivant : le gatipotuzumab échoue en phase II
- Ledermann JA & al.
- ESMO Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
-
Le traitement d’entretien de substitution par gatipotuzumab n’améliore pas la survie sans progression (SSP) chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant positif pour la mucine 1 associée à la tumeur (Tumor-Associated Mucin-1, TA-MUC1).
Pourquoi est-ce important ?
- Le pronostic du cancer de l’ovaire récidivant est défavorable.
- Le gatipotuzumab est évalué en association avec d’autres traitements.
Méthodologie
- Une étude de phase II, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, a été menée auprès de 216 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant positif pour la TA-MUC1 qui présentaient au moins une maladie stable après la chimiothérapie.
- Les patientes ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir du gatipotuzumab ou un placebo par voie intraveineuse.
- Critères d’évaluation principaux : la SSP et la survie globale (SG).
- Financement : Glycotope GmBH.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 13,2 mois.
- La SSP médiane dans le groupe gatipotuzumab, par rapport au groupe placebo, était de 3,5 mois contre 3,5 mois (rapport de risque [RR] : 0,96 ; P = 0,80).
- Le taux de SSP à 6 mois était de 33,3 % et 31 % avec le gatipotuzumab et le placebo, respectivement.
- Dans le groupe gatipotuzumab, par rapport au groupe placebo, aucune différence n’a été rapportée en termes de :
- SG médiane : 24,6 mois contre 26,1 mois ;
- délai médian jusqu’à la dégradation d’au moins 10 points de la qualité de vie (QdV) sur l’échelle du questionnaire sur la qualité de vie de l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer à 30 items (European Organisation for Research and Treatment of Cancer Quality of Life Questionnaire-Core 30, EORTC-QLQ-C30 ; 9,9 mois contre 11,8 mois ; P = 0,33).
- Le taux d’événements indésirables liés au traitement de grade 3 était de 19,5 % avec le gatipotuzumab et de 14,3 % avec le placebo.
- Les plus fréquents étaient l’épanchement pleural, les douleurs abdominales et la dyspnée.
Limites
- Les données de SG étaient immatures.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé