Cancer de l’ovaire récidivant : la CHIP avec cytoréduction secondaire n’offre aucun bénéfice

  • Zivanovic O & et al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une cytoréduction secondaire et une chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) à base de carboplatine n’ont démontré aucune supériorité, comparativement au traitement de référence, chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des études supplémentaires sont nécessaires afin d’optimiser l’utilisation de la CHIP.

Méthodologie

  • Une étude de phase II a été menée auprès de 98 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine.
  • Les patientes ont été affectées de manière aléatoire peropératoirement pour recevoir une CHIP à base de carboplatine, ou aucune CHIP, puis une chimiothérapie postopératoire.
  • Critère d’évaluation principal : un traitement était considéré comme supérieur si au moins 17 patientes ne présentaient aucune progression de la maladie 24 mois après l’intervention chirurgicale.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 39,5 mois.
  • 82 % des patientes ont fait l’objet d’une résection macroscopique complète dans le groupe CHIP, contre 94 % dans le groupe traitement de référence.
  • À 24 mois, 8 patientes ne présentaient ni progression ni décès dans le groupe CHIP, contre 12 dans le groupe traitement de référence.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était plus courte dans le groupe CHIP, comparativement au groupe traitement de référence (12,3 mois, contre 15,7 mois ; rapport de risque [RR] : 1,54 ; P = 0,05).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie globale (SG) médiane (P = 0,31).

Limites

  • Aucune comparaison directe n’a été effectuée ; les estimations de la survie étaient exploratoires.