Cancer de l’ovaire récidivant : l’efficacité du tivozanib a été démontrée chez les patientes

À retenir

Le tivozanib démontre une réponse favorable chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant et résistant au platine qui présentent une maladie mesurable.
Les toxicités de grades 3–4 les plus fréquentes étaient l’hypertension et la fatigue.

Pourquoi est-ce important ?

Les patientes atteintes d’une maladie récidivante présentent un pronostic défavorable.

Méthodologie

Une étude de phase II a été menée par le Réseau national américain de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network, NCCN).
30 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire ou des trompes de Fallope, ou d’un cancer péritonéal primitif, récidivant et résistant au platine, qui présentaient une maladie mesurable ou détectable ont reçu du tivozanib.
Financement : Réseau national américain de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network, NCCN) ; AVEO.

Principaux résultats

Le taux de réponse objective était de 16,7 % (toutes des réponses partielles).
La durée médiane de la réponse était de 5,7 mois.
58,3 % des patientes présentaient une maladie stable.
La survie sans progression (SSP) médiane était de 4,1 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,7–5,8), et le taux de SSP à 6 mois était de 26,7 % (IC à 95 % : 14,7–48,3 %).
La survie globale (SG) médiane était de 8,6 mois (IC à 95 % : 5,39–12,5).
Le taux d’événements indésirables de grades 3–4 était de 60,0 %. Les plus fréquents étaient l’hypertension (26,7 %) et la fatigue (10,0 %).
13,2 % des patientes ont présenté des événements indésirables graves liés au traitement.
Aucun décès lié au traitement n’a été rapporté.

Limites

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