Cancer de l’ovaire récidivant : l’association pembrolizumab et bévacizumab-cyclophosphamide permet d’obtenir une réponse favorable

  • Zsiros E & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association du pembrolizumab à du bévacizumab, et à du cyclophosphamide métronomique par voie orale, est bien tolérée et permet d’obtenir une réponse favorable chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le cancer de l’ovaire récidivant est associé à un pronostic défavorable, avec un besoin clinique non satisfait de nouvelles stratégies permettant d’améliorer l’efficacité et la durabilité des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte de phase II a été menée auprès de 40 patientes (âge médian : 62 ans) atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant, qui ont toutes reçu du pembrolizumab, du bévacizumab, et du cyclophosphamide par voie orale.
  • Financement : Merck & Co.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse objective (TRO) était de 47,5 % (réponses complètes : 7,5 % ; réponses partielles : 40 %).
  • Le délai médian jusqu’à la meilleure réponse était de 5,8 mois.
  • Le TRO chez les patientes présentant une maladie sensible au platine était de 60,0 %. Il était de 43,3 % chez les patientes présentant une maladie résistante au platine.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 10,0 mois (IC à 90 % : 6,5–17,4), et le taux de SSP à 7 mois était de 0,67 (IC à 90 % : 0,53–0,78).
  • Des événements indésirables de tous grades ont été rapportés chez 82,5 % des patientes.
  • 32,5 % des patientes ont présenté des événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3. Les plus fréquents étaient la lymphopénie attribuée au cyclophosphamide par voie orale (7,5 %) ou l’hypertension induite par le bévacizumab (15,0 %).

Limites

  • L’étude ne comportait qu’un seul groupe et a été menée en ouvert.