Cancer de l’ovaire récidivant : l’association nivolumab et ipilimumab entraîne une réponse dans le cadre d’un essai de phase II
- Zamarin D & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant/persistant, un traitement d’induction par nivolumab et ipilimumab, suivi d’un traitement d’entretien par nivolumab, a démontré une meilleure réponse et un bénéfice de survie sans progression (SSP), avec des toxicités gérables, comparativement au nivolumab seul.
- La réponse n’était pas durable chez la plupart des patientes.
Pourquoi est-ce important ?
- Une exploration supplémentaire du schéma ipilimumab et nivolumab, éventuellement en association avec d’autres agents, est justifiée.
Protocole de l’étude
- Étude de phase II : 100 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant/persistant, avec un intervalle sans platine (ISP) de moins de 12 mois, ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir du nivolumab ou l’association nivolumab et ipilimumab pendant 6 mois, puis un traitement d’entretien par nivolumab.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- L’ISP était inférieur à 6 mois chez 62 % des patientes.
- Dans le groupe nivolumab seul, comparativement au groupe nivolumab et ipilimumab :
- À 6 mois, le taux de réponse objective était de 12,2 %, contre 31,4 % (rapport de cotes [RC] : 3,28 ; P = 0,034).
- Le taux de maladie stable était de 29 %, contre 39 %.
- Une durée de réponse d’au moins 6 mois sans donnée probante révélant une nouvelle maladie a été observée chez 8,2 %, contre 15,7 %, des patientes.
- La SSP médiane était de 2,0 mois, contre 3,9 mois (rapport de risque [RR] : 0,528 ; P = 0,004).
- La survie globale (SG) médiane n’était pas significativement différente entre les groupes (RR : 0,789 ; P = 0,43).
- Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 55,1 %, contre 66,7 % (P = 0,31).
- Un décès a été rapporté dans le groupe traitement combiné.
- Aucune association significative n’a été observée entre la SSP et l’expression du ligand 1 de mort programmée.
Limites
- Protocole en ouvert.
- Puissance statistique limitée pour l’analyse des biomarqueurs.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé