Cancer de l’ovaire récidivant : l’association de trois médicaments offre une réponse favorable

  • Zsiros E & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association pembrolizumab, bévacizumab et cyclophosphamide est bien tolérée et a démontré un bénéfice clinique chez 95,0 % des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant, et une réponse durable au traitement chez 25,0 %.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant présentent un pronostic défavorable.

Méthodologie

  • Une étude de phase II a été menée auprès de 40 patientes (âge moyen : 62,2 ans) atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant, qui ont reçu du pembrolizumab, du bévacizumab et du cyclophosphamide.
  • 30 patientes étaient atteintes d’une maladie résistante au platine, et 10 d’une maladie sensible au platine.
  • Critère d’évaluation principal : le taux de réponse objective et la survie sans progression (SSP).
  • Financement : Merck & Co.

Principaux résultats

  • En moyenne, les patientes avaient reçu 3,4 lignes de chimiothérapie antérieures.
  • La durée de suivi médiane était de 25,5 mois.
  • Le taux de réponse objective était de 47,5 % (taux de réponse complète : 7,5 %).
  • 27,5 % des patientes ont présenté une maladie stable.
  • 25,0 % des patientes ont présenté une réponse durable.
  • La SSP médiane était de 10,0 mois (IC à 90 % : 6,5–17,4).
  • Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 32,5 %.
  • Les événements indésirables de grade 3 les plus fréquents étaient la lymphopénie (7,5 % ; attribuée au cyclophosphamide) et l’hypertension (15,0 % ; attribuée au bévacizumab).

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert et sans comparateur.