Cancer de l’ovaire : le traitement d’entretien par olaparib ne détériore pas la QdV liée à la santé

  • Friedlander M & et al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le traitement d’entretien par olaparib n’a pas détérioré la QdV liée à la santé (QdVLS) chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine, en rechute, avec mutation BRCA1/2, comparativement à un placebo.
  • L’olaparib était associé à une SSP pondérée par la qualité de vie (SSPPQV) et à un délai sans symptômes significatifs de toxicité (Time Without Significant Symptoms of Toxicity, TWiST) plus longs.
  • L’olaparib a fait augmenter le nombre de toxicités non hématologiques de grade supérieur ou égal à 2.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’olaparib a permis d’obtenir une amélioration cliniquement significative de la SSP lors de l’analyse préliminaire.
  • Les résultats mettent en avant l’importance d’inclure d’autres résultats axés sur les patients que la QdVLS dans les essais portant sur les traitements d’entretien, et ils sont conformes aux recommandations de la cinquième Conférence de consensus sur le cancer de l’ovaire (Ovarian Cancer Consensus Conference).

Protocole de l’étude

  • L’essai SOLO2 (ENGOT Ov-21) de phase III a été mené auprès de 295 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine, en rechute, avec mutation BRCA1/2, qui ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir de l’olaparib ou un placebo.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • À 12 mois, il n’y avait aucune différence statistique au niveau de la variation moyenne corrigée du score à l’Indice des résultats des essais sur le cancer de l’ovaire de l’Évaluation fonctionnelle du traitement du cancer (Functional Assessment of Cancer Therapy-Ovarian Cancer Trial Outcome Index) entre l’olaparib et le placebo (-2,90 contre -2,87 ; P = 0,98).
  • L’olaparib a permis une amélioration significative de la SSPPQV moyenne (13,96 contre 7,28 mois ; P < 0,0001) et du TWiST moyen (15,03 contre 7,70 mois ; P < 0,0001), comparativement au placebo.
  • Les événements indésirables non hématologiques de grade supérieur ou égal à 2 observés avec l’olaparib, comparativement au placebo, étaient les suivants : nausée (19 % contre 3 %), fatigue (13 % contre 6 %), douleurs abdominales (10 % contre 6 %), diarrhée (8 % contre 5 %) et vomissements (8 % contre 4 %).

Limites

  • Les préférences des patientes n’ont pas été évaluées.