Cancer de l’ovaire : la toxicité liée à l’olaparib en traitement d’entretien est gérable

  • Colombo N & et al.
  • Gynecol Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’olaparib en traitement d’entretien présentait une toxicité gérable, et aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été identifié.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette première analyse détaillée de la sécurité d’emploi a montré que les événements indésirables (EI) associés à l’olaparib en traitement d’entretien pouvaient être pris en charge avec un traitement de soutien et des modifications de la dose.

Méthodologie

  • Il s’agit d’une analyse de la sécurité d’emploi de l’essai SOLO1, qui a inclus 391 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé avec mutation de BRCA nouvellement diagnostiqué et sensible au platine ayant été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir un traitement d’entretien par olaparib ou placebo.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • Les EI hématologiques les plus fréquents comprenaient l’anémie, la neutropénie et la thrombopénie.
    • Le délai médian jusqu’à la première apparition avec l’olaparib était de 1,94 mois pour l’anémie, de 1,77 mois pour la neutropénie, et de 2,83 mois pour la thrombopénie.
  • Les nausées, la fatigue/l’asthénie et les vomissements étaient les EI non hématologiques les plus fréquents.
    • Les délais médians jusqu’à la première apparition avec l’olaparib étaient de 0,13, 0,72 et 1,46 mois, respectivement.
  • Les EI ont été pris en charge avec un traitement de soutien et/ou une modification de la dose d’olaparib chez la plupart des patientes ; 11,5 % des patientes ont dû arrêter l’olaparib.
  • Dans le groupe de l’olaparib, comparativement au groupe du placebo :
    • L’EI de grade supérieur ou égal à 3 le plus fréquent était l’anémie (19,2 %, contre 1,5 %).
    • Le taux d’EI graves était de 20,8 %, contre 12,3 %.
    • L’anémie était l’EI grave le plus fréquent (6,9 %, contre 0 %).
  • Sur 162 patientes recevant toujours de l’olaparib à 24 mois, 64,2 % recevaient la dose initiale recommandée d’olaparib.
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté.

Limites

  • Il s’agit d’une analyse post-hoc.