Cancer de l’ovaire : l’olaparib en entretien montre une réponse chez toutes les patientes avec un DRH

  • Harter P & et al.
  • Gynecol Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Par rapport au bévacizumab seul, l’association d’olaparib et de bévacizumab en traitement d’entretien améliore la survie sans progression (SSP) chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé, nouvellement diagnostiqué, avec un déficit de recombinaison homologue (DRH), à risque plus élevé et plus faible.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’olaparib et le bévacizumab doivent être envisagés chez toutes les patientes avec un DRH.

Méthodologie

  • Une analyse post hoc de l’essai randomisé, en double aveugle PAOLA-1/ENGOT-ov25 a été réalisée.
  • 806 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé, nouvellement diagnostiqué, ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir de l’olaparib plus bévacizumab ou un placebo plus bévacizumab.
  • Financement : ARCAGY Research ; AstraZeneca ; autres.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 22,9 mois.
  • L’association olaparib plus bévacizumab, par rapport au bévacizumab seul, a significativement amélioré la SSP chez :
    • les patientes à risque plus élevé (rapport de risque [RR] : 0,60 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,49–0,74).
    • les patientes à risque plus faible (RR : 0,46 ; IC à 95 % : 0,30–0,72).
  • L’association olaparib plus bévacizumab a prolongé la SSP dans le sous-groupe de patientes avec un DRH :
    • Risque plus élevé : RR : 0,39 (IC à 95 % : 0,28–0,54).
    • Risque plus faible : RR : 0,15 (IC à 95 % : 0,07–0,30).

Limites

  • Il s’agit d’une analyse post hoc.