Cancer de l’ovaire en rechute : la SG est prolongée de 13 mois avec un traitement d’entretien par olaparib
- Poveda A & al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Un traitement d’entretien par olaparib en comprimés est associé à une augmentation de la survie globale (SG) d’environ 13 mois chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en rechute et porteuses d’une mutation germinale de BRCA1/2.
- Cependant, cette augmentation n’a pas atteint le seuil de significativité statistique.
- Le groupe recevant le traitement par olaparib a présenté une incidence plus élevée d’anémie de grade supérieur ou égal à 3.
Pourquoi est-ce important ?
- Le pronostic du cancer de l’ovaire en rechute est défavorable.
- Bien que le seuil de significativité statistique n’ait pas été atteint, la différence de SG est significative sur le plan clinique.
Méthodologie
- L’étude de phase III randomisée et contrôlée contre placebo SOLO2/ENGOT-Ov21 a été menée en double aveugle.
- Des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en rechute sensible au platine et porteuses d’une mutation germinale de BRCA1/2, qui avaient reçu au moins 2 lignes de chimiothérapie, ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir de l’olaparib (n = 196) ou un placebo (n = 99).
- Financement : AstraZeneca ; MSD.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 65,7 mois avec l’olaparib et de 64,5 mois avec le placebo.
- La SG médiane était de 51,7 mois avec l’olaparib, contre 38,8 mois avec le placebo (rapport de risque [RR] : 0,74 ; P = 0,054).
- Le taux de SG à 5 ans était de 42 %, contre 33 %.
- L’analyse exploratoire, après une correction pour prendre en compte un traitement ultérieur par inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) dans le groupe placebo, a révélé que la SG médiane était significativement plus longue avec l’olaparib :
- 51,7 mois, contre 35,4 mois.
- RR corrigé (RRc) de 0,56 (IC à 95 % : 0,35–0,97).
- L’olaparib, comparativement au placebo, entraînait un taux plus élevé :
- d’anémie liée au traitement de grade supérieur ou égal à 3 (21 %, contre 2 %) ;
- d’événements indésirables graves liés au traitement (26 %, contre 8 %).
Limites
- Les patientes porteuses de mutations somatiques de BRCA1/2 n’ont pas été incluses.
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