Cancer de l’ovaire en rechute : l’association cédiranib-olaparib allonge la SSP

  • Liu JF & al.
  • Ann Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’association cédiranib-olaparib allonge de manière significative la SSP chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine en rechute, par rapport à l’olaparib seul.
  • Un bénéfice en matière de SSP et de SG a été observé chez les patientes avec BRCA de type sauvage dans les cellules germinales (gBRCA), mais pas chez les patientes avec mutation de BRCA.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats appellent à une évaluation plus approfondie des patientes gBRCA de type sauvage.

Protocole de l’étude

  • Une étude de phase II, randomisée et en ouvert a été menée.
  • 90 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine en rechute, d’histologie endométrioïde/séreuse de haut grade ou avec une mutation délétère de gBRCA1/2 (gBRCAm) ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir de l’olaparib ou l’association cédiranib-olaparib jusqu’à la progression de la maladie.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute), Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health).

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 46 mois.
  • La SSP médiane était significativement plus longue avec l’association cédiranib-olaparib qu’avec l’olaparib seul (16,5 contre 8,2 mois ; RR : 0,50 ; P = 0,006).
  • La SG n’était pas différente sur le plan statistique dans la population globale (44,2 contre 33,3 mois ; RR : 0,64 ; P = 0,11).
  • Chez les patientes gBRCAde type sauvage/inconnu, l’association cédiranib-olaparib a amélioré de manière significative la SSP (23,7 contre 5,7 mois ; P = 0,0013) et la SG (37,8 contre 23,0 mois ; P = 0,047).
  • Chez les patientes avec mutation de gBRCA, la SSP et la SG étaient similaires entre les deux groupes.
  • Les toxicités liées au traitement étaient plus fréquentes avec l’association cédiranib-olaparib qu’avec l’olaparib seul (478 contre 180 événements).
  • Les événements indésirables de grade 3/4 les plus fréquents avec l’association cédiranib-olaparib comprenaient la fatigue, la diarrhée et l’hypertension.

Limites

  • Protocole en ouvert ; faible envergure de l’étude.