Cancer de l’ovaire avec mutation de BRCA : une chirurgie de cytoréduction prolonge la survie

  • Cecere SC & al.
  • Int J Gynecol Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une chirurgie de cytoréduction réalisée avant un traitement à base de platine et un traitement d’entretien par olaparib est associée à une amélioration de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine, avec mutation du gène BRCA.
  • Le taux de réponse était plus élevé chez les patientes présentant un intervalle sans platine plus long.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats permettent de générer des hypothèses pour la planification d’un essai prospectif évaluant le rôle de la chirurgie avant un traitement à base de platine et un traitement d’entretien par inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase.

Méthodologie

  • 209 patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine avec mutation du gène BRCA ont fait l’objet d’une chirurgie de cytoréduction, suivie d’une chimiothérapie à base de platine et d’un traitement d’entretien par olaparib (n = 72), ou bien d’une chimiothérapie seule (n = 137).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 37,3 mois.
  • La SSP médiane était significativement plus longue dans le groupe chirurgie, comparativement au groupe chimiothérapie seule (non atteinte contre 11,1 mois ; P < 0,001).
  • Une amélioration significative de la SG médiane a été observée avec la réalisation d’une chirurgie avant la chimiothérapie (55,1 mois contre 28,1 mois ; P < 0,001).
  • Une chirurgie réalisée lors de la rechute de la maladie, avant la chimiothérapie et le traitement d’entretien par olaparib, était un facteur pronostique indépendant des résultats suivants :
    • SSP (rapport de risque [RR] : 0,19 ; P < 0,001).
    • SG (RR : 0,17 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,08–0,36 ; P < 0,001).
  • Le traitement après la progression a été évalué chez 127 patientes : le taux de réponse à la chimiothérapie était de 29,2 % avec un intervalle sans platine supérieur à 12 mois, de 8,8 % avec un intervalle de 6 à 12 mois, et de 9,0 % avec un intervalle inférieur à 6 mois.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.