Cancer de l’endomètre : l’association carboplatine et paclitaxel peut devenir le nouveau traitement de référence

  • Miller DS & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé, l’association carboplatine et paclitaxel est bien tolérée et non inférieure à l’association paclitaxel, doxorubicine et cisplatine (TAP) en termes de survie globale (SG) et de survie sans progression (SSP).

Pourquoi est-ce important ?

  • L’association carboplatine et paclitaxel constitue une alternative acceptable au schéma TAP, avec une toxicité plus faible et une amélioration de la qualité de vie (QdV).

Méthodologie

  • L’essai de phase III GOG0209 a été mené.
  • 1 381 femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre récidivant de stade III–IV ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir le schéma TAP ou un schéma à base de carboplatine et de paclitaxel.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • L’association carboplatine et paclitaxel était non inférieure au schéma TAP en termes de :
    • SG :
      • médiane de 37,0 mois, contre 41,1 mois.
      • Rapport de risque [RR] de 1,002 (intervalle de confiance [IC] à 90 % : 0,895–1,121).
    • SSP :
      • médiane de 13,2 mois, contre 13,9 mois.
      • RR de 1,032 (IC à 90 % : 0,928–1,148).
  • Une fièvre neutropénique a été rapportée chez 7 % des patientes recevant le schéma TAP et chez 6 % des patientes recevant l’association carboplatine et paclitaxel.
  • Aucune différence n’a été observée au niveau de la neuropathie sensorielle de grade supérieur ou égal à 2 (26 % contre 20 % pour le schéma TAP par rapport à l’association carboplatine et paclitaxel ; P = 0,401).
  • Les toxicités de grade supérieur ou égal à 3 les plus fréquentes dans le groupe TAP, comparativement au groupe carboplatine et paclitaxel, étaient la leucopénie (48 % contre 50 %), la neutropénie (52 % contre 80 %), la thrombopénie (23 % contre 12 %) et d’autres événements indésirables hématologiques (31 % contre 21 %).
  • À 6 semaines, le groupe carboplatine et paclitaxel présentait une différence significative au niveau des scores du bien-être physique et fonctionnel (différence de 2,1 points ; P = 0,009), mais ce n’était pas le cas aux semaines 15 ou 26.
  • À la semaine 26, le schéma carboplatine et paclitaxel était associé à un plus petit nombre de symptômes neurotoxiques (différence de 1,4 point ; P = 0,003) d’après la sous-échelle Ntx-4, comparativement au schéma TAP.

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.