À retenir
- L’ajout de la radiothérapie externe (RTE) pelvienne à la chimiothérapie adjuvante permet d’obtenir un bénéfice de survie modeste chez les patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre de stades III–IVA.
- Le bénéfice de SG était significatif chez les patientes atteintes d’une maladie endométrioïde de stade IIIC2 ou d’une maladie non endométrioïde de stade IIIB-C.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats suggèrent une hétérogénéité chez ces patientes et pourraient permettre d’identifier les personnes les plus susceptibles de retirer un bénéfice du traitement à modalités combinées.
Protocole de l’étude
- 13 270 patientes atteintes d’un carcinome endométrial, de stade III-IVA selon la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), ont fait l’objet d’une hystérectomie totale et d’une chimiothérapie adjuvante au cours de la période 2004–2016.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 3,7 ans.
- 43 % des patientes ont fait l’objet d’une RTE pelvienne.
- Patientes atteintes d’une maladie endométrioïde : l’association RTE et chimiothérapie a démontré un avantage en termes de SG, comparativement à la chimiothérapie seule, à l’analyse univariée (77 % contre 72 % ; P
- Une amélioration significative de la SG a été observée dans le cadre de la maladie de stade IIIC2 (RR : 0,73 ; P = 0,01).
- Le bénéfice de la RTE a persisté chez les patientes chez qui plus de 15 ganglions lymphatiques ont été retirés (RRc : 0,65 ; P = 0,01) ou chez qui au moins 5 ganglions para-aortiques ont été retirés (RRc : 0,56 ; P = 0,002).
Limites
- Étude observationnelle.
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