Cancer colorectal métastatique (CCRm), statut RAS, anti-EGFR : une prise en charge globalement conforme à la nouvelle règlementation dès 2014
- Fabienne Peretz
- Actualités Médicales
A retenir
- Dès 2014, les mutations RAS étaient bien recherchées lors de CCRm et les anti-EGFR (anticorps monoclonaux dirigés contre le récepteur de l'epidermal growth factor) prescrits presque exclusivement lors de CCRm avec gène RAS sauvage.
- Le délai d’obtention des résultats des tests génétiques doit être réduit pour optimiser la prise en charge des patients.
Rationnel
- En 2013, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des anti-EGFR a été modifiée, limitant leur indication aux CCRm avec gène RAS sauvage.
Méthode
- Une analyse rétrospective des données de 375 patients adultes ayant un CCRm nouvellement diagnostiqué et initiant un traitement entre le 15 Juin et le 30 Septembre 2014 a été réalisée afin de vérifier l'impact de la modification de l'AMM sur les pratiques.
Principaux résultats
- La recherche de mutations du gène RAS a été réalisée pour 90,1% des patients, dans 73,1% des cas dans le mois du diagnostic et dans 85,4% des cas avant l’initiation du premier traitement.
- Le délai moyen d’obtention des résultats de 24,6 jours était supérieur aux 7-10 jours ouvrés recommandés par l’Institut National du Cancer (INCa).
- Une mutation était retrouvée dans 59,7% des cas.
- Un anti-EGFR était prescrit dans 90,9% des cas lors de CCRm avec gène RAS sauvage (versus 5,6% lors de mutation).
Autres informations
- Etude rétrospective financée par Merck Santé SAS, Lyon, France.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé