Cancer bronchique non à petites cellules métastatique : un nouveau consensus est établi concernant la radiothérapie
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Un groupe de plus de 30 experts internationaux en radiothérapie a développé une série de déclarations consensuelles concernant l’utilisation de la radiothérapie dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique, le principal type de cancer du poumon.
- Les 13 déclarations consensuelles fondées sur des données probantes établies par le groupe reflètent la transformation du rôle de la radiothérapie, d’un traitement palliatif à un traitement à visée curative dans certains sous-groupes de patients.
Pourquoi est-ce important ?
- La radiothérapie est de plus en plus souvent utilisée, par exemple, avec des traitements ciblés par inhibiteurs de la tyrosine kinase et une immunothérapie par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) dans le cadre de la prise en charge pluridisciplinaire du CBNPC métastatique.
- L’utilisation de la radiothérapie comme traitement concomitant, de consolidation ou de rattrapage prolonge la survie et favorise même la guérison chez les patients atteints d’une maladie oligométastatique (présence de quelques petites métastases).
Points clés
- Les déclarations consensuelles portent sur quatre sujets majeurs : la radiothérapie palliative, la maladie oligofocale, les métastases du système nerveux central, et l’association radiothérapie et IPCI.
- De nouvelles études révèlent que la maladie oligométastatique est associée à une survie plus longue que la maladie multimétastatique. Par exemple, la survie sans progression (SSP) peut être triplée grâce à une radiothérapie stéréotaxique du corps de consolidation, en cas de maladie oligométastatique.
- La radiothérapie crânienne constitue une option importante dans le cadre de la prise en charge des métastases cérébrales. Elle est recommandée dans le cadre d’un traitement combiné à base d’agents ciblés et d’IPCI.
- Cependant, de nombreuses questions subsistent, notamment le choix des techniques de radiothérapie, la séquence optimale des traitements systémiques et de la radiothérapie, et la manière optimale de sélectionner les patients.
- La justification de l’association radiothérapie et IPCI est forte, mais les paramètres de traitement optimaux n’ont pas encore été entièrement établis.
- De nouvelles études révèlent que la radiothérapie, avec différents schémas de fractionnement, peut améliorer l’efficacité des IPCI, tout en produisant des événements indésirables gérables.
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