Boire du thé pourrait conférer une protection contre le cancer gastrique

  • Martimianaki G & al.
  • Br J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La consommation de thé a démontré un faible effet protecteur contre le cancer gastrique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les études antérieures portant sur le rôle de la consommation de thé dans le cadre du risque de cancer gastrique ont révélé des résultats incohérents.
  • Ces résultats s’appuient sur un vaste ensemble de données provenant d’un consortium mondial.

Méthodologie

  • Une analyse combinée a été réalisée à partir de 22 études (9 438 cas et 20 451 patients témoins).
  • Financement : Associazione Italiana per la Ricerca sul Cancro ; Ligue italienne de lutte contre le cancer.

Principaux résultats

  • Le rapport de cotes corrigé (RCc) combiné pour les consommateurs de thé réguliers, comparativement aux consommateurs de thé non réguliers, était de 0,91 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,85–0,97).
  • Le RCc pour la consommation de 1 à 2 tasses/jour était de 1,01 (IC à 95 % : 0,94–1,09).
  • Le RCc pour la consommation de 3 tasses/jour ou plus était de 0,91 (IC à 95 % : 0,80–1,03).
  • Cette association inverse était évidente pour le cancer du cardia (RCc : 0,64 ; IC à 95 % : 0,49–0,84), le cancer hors cardia (RCc : 0,77 ; IC à 95 % : 0,66–0,90) et le type histologique intestinal (RCc : 0,76 ; IC à 95 % : 0,63–0,92).
  • Aucune association n’a été identifiée pour les types histologiques diffus et mixtes/non spécifiés.
  • Dans les études menées en Chine et au Japon (où du thé vert est consommé), le RCc était de 0,67 (IC à 95 % : 0,49–0,91).
  • Chez les patients infectés par Helicobacter pylori, le RCc était de 0,68 (IC à 95 % : 0,58–0,80).

Limites

  • Les études incluses étaient principalement rétrospectives.
  • L’évaluation de la consommation de thé était hétérogène.
  • Les effets de faible ampleur pourraient être causés par un biais ou un manque de prise en compte des facteurs de confusion dans certaines études.