Athlètes atteints d’arythmie ventriculaire : définir l’évaluation diagnostique idéale

À retenir

Parmi les athlètes faisant l’objet d’un bilan cardiaque en raison d’arythmies ventriculaires (AV), les examens invasifs révèlent de nombreux diagnostics de maladie cardiaque que n’ont pas permis d’établir les examens non invasifs.
Les AV dans ce groupe peuvent constituer un signal d’alerte.

Pourquoi est-ce important ?

Certaines AV parmi les athlètes présagent une mort subite cardiaque.
Il n’est pas clairement établi dans quelle mesure il convient de réaliser des examens invasifs dans ce groupe.

Principaux résultats

Âge médian : 26 ans.
19 % étaient des femmes.
78 % étaient des athlètes de compétition.
82,8% ont fait l’objet d’une cartographie électroanatomique (CEA) et d’une étude électrophysiologique (EPS).
15,2 % ont fait l’objet d’une biopsie endomyocardique.
- Parmi eux, 50 % ont ensuite reçu un diagnostic différent.
Lorsque les examens non invasifs étaient normaux, un bilan invasif n’a pas entraîné de reclassification diagnostique.
Un diagnostic de maladie cardiaque a été établi chez 102 participants (45 %).
Un tel diagnostic s’est produit après la réalisation d’examens non invasifs chez 30 % des participants, après une EPS/CEA chez 37 % des participants et après une biopsie chez 45 % des participants.
Les éléments suivants étaient corrélés à l’inéligibilité sportive à 6 mois :
- Antécédents de syncope.
- Échocardiogramme anormal.
- Rehaussement tardif au gadolinium.
- CEA anormale.
Sept complications ont été dénombrées. La plupart étaient liées à l’accès fémoral et aucune à la biopsie.

Méthodologie

Une étude rétrospective a été menée dans deux centres auprès d’athlètes privés de sport en raison d’AV (n = 227).
Les athlètes ont tous fait l’objet d’examens non invasifs, puis d’examens invasifs basés sur un protocole.
Critères d’évaluation : résultats à l’évaluation ; éligibilité ultérieure à pratiquer leur sport.
Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

De nombreux participants ont refusé de donner leur consentement à la réalisation d’examens invasifs.

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