Asthme modéré à grave : la trithérapie est supérieure à la bithérapie dans une méta-analyse

  • Kim LHY & al.
  • JAMA

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans le cadre de l’asthme modéré à grave, une trithérapie par inhalateur est supérieure à une bithérapie en entraînant moins d’exacerbations graves et en permettant un meilleur contrôle de l’asthme.
  • La trithérapie n’affecte pas la qualité de vie (QdV) ou la mortalité, selon une méta-analyse de 20 essais contrôlés randomisés (ECR).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent qu’une trithérapie composée de corticostéroïdes inhalés (CI), de bêta-2-agonistes de longue durée d’action (BALA) et d’antagonistes muscariniques de longue durée d’action (AMLA) est le meilleur choix pour le traitement de l’asthme modéré à grave.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 20 ECR (11 894 enfants et adultes).
  • Trithérapie : CI, AMLA et BALA.
  • Bithérapie : CI et BALA.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La trithérapie, par rapport à la bithérapie, a été associée à :
    • un moins grand nombre d’exacerbations graves : risque relatif (RR) de 0,83 (IC à 95 % : 0,77–0,90) ;
    • une amélioration du contrôle de l’asthme selon un questionnaire de contrôle de l’asthme : différence moyenne standardisée de -0,06 (IC à 95 % : -0,10 à -0,02).
  • Aucune différence significative n’a été identifiée entre la trithérapie et la bithérapie concernant la QdV liée à l’asthme ou la mortalité.
  • La trithérapie a été associée à une augmentation de 65 % des cas de bouche sèche et de dysphonie (RR : 1,65 ; IC à 95 % : 1,14–2,38).

Limites

  • Il n’a pas été possible de déterminer les facteurs à l’origine de la diminution des exacerbations (l’hospitalisation, la visite au service des urgences ou une période de traitement par un stéroïde systémique supérieure à trois jours).