Associé au cabazitaxel, le carboplatine prolonge la SSP dans le cadre de la variante agressive du CPRC
- Corn PG & et al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout du carboplatine au cabazitaxel est sûr et associé à une amélioration de la SSP, chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm), en particulier ceux souffrant d’une variante agressive du carcinome de la prostate (VACP).
- La VAPC a été identifiée au moyen de critères moléculaires, une signature avec des anomalies au niveau d’au minimum 2 des gènes TP53, RB1 et PTEN.
Pourquoi est-ce important ?
- Une évaluation de la phase III est justifiée.
Protocole de l’étude
- Phase I : 9 patients atteints d’un CPRCm progressif ont reçu du cabazitaxel.
- Phase 2 : 160 patients atteints d’un CPRCm progressif ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir du cabazitaxel, avec ou sans carboplatine.
- Financement : Sanofi Genzyme ; autres.
Principaux résultats
- La phase I n’a montré aucune toxicité limitant la dose. Les événements de grade 3 comprenaient l’anémie, la fatigue, la thrombopénie, l’hypomagnésémie et la diarrhée. La dose maximale tolérée était de 25 mg/m2.
- La durée de suivi médiane en phase II était de 31,0 mois.
- L’association cabazitaxel et carboplatine a significativement amélioré la SSP médiane (7,3 mois contre 4,5 mois ; rapport de risque [RR] : 0,69 ; P = 0,018), mais pas la SG (P = 0,50).
- VACP : prolongation de la SSP médiane (6,0 mois contre 2,2 mois ; P = 0,00033) et de la SG (17,4 mois contre 9,9 mois ; P = 0,0024).
- Sans VACP : aucun avantage en termes de SSP (P = 0,74) ou de SG (P = 0,19).
- L’association cabazitaxel et carboplatine était plus susceptible de donner lieu à une >baisse de 50 % du taux d’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA ; rapport de cotes [RC] : 2,53 ; P = 0,016) ou de la phosphatase alcaline osseuse spécifique (RC : 3,92 ; P = 0,0033).
-
Les toxicités de grade 3 à 5 étaient plus élevées avec le traitement combiné et comprenaient, le plus souvent, la fatigue (20 % contre 9 %) et l’anémie (23 % contre 4 %).
- Aucun décès lié au traitement n’a été rapporté.
Limites
- Protocole en ouvert.
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