Association américaine du cœur : quelle est la pertinence des symptômes des maladies cardiovasculaires ?
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les symptômes des maladies cardiovasculaires (MCV) sont souvent non spécifiques et peuvent évoluer dans le temps ou se manifester de manière inattendue.
- Les cliniciens ne doivent pas minimiser les symptômes ou exclure une maladie en cas d’absence de symptômes ou de symptômes inattendus.
Pourquoi est-ce important ?
- Les signes sont objectifs ; les symptômes sont subjectifs.
- S’attendre à ce que les MCV aient une certaine présentation symptomatique peut être trompeur et dangereux.
Description
- Il s’agit d’une déclaration scientifique de l’Association américaine du cœur (American Heart Association, AHA) sur l’état de la science et la pertinence des symptômes dans les MCV.
Informations clés
- La plupart des mesures des symptômes de MCV ne sont pas validées en fonction de l’âge, de l’origine ethnique et du sexe.
- Syndrome coronaire aigu :
- Le fait de qualifier certains symptômes d’« atypiques » reflète un biais de recherche.
- Les femmes présentent un risque plus élevé de morbidité en raison de symptômes mal attribués ou minimisés.
- La mesure des symptômes dans la recherche varie tellement qu’elle entrave l’accumulation de données probantes.
- Insuffisance cardiaque : en dehors de la dyspnée, les symptômes peuvent inclure les suivants :
- Trouble gastro-intestinal.
- Trouble du sommeil.
- Douleur non cardiaque.
- Anxiété et dépression.
- AVC :
- Prenez au sérieux le déficit sensoriel partiel, la dysarthrie, les vertiges et la diplopie.
- Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de présenter des symptômes non focaux.
- Arythmie complète par fibrillation atriale (ACFA) :
- Les symptômes ne correspondent pas toujours à des épisodes documentés ; les appareils de santé mobile peuvent s’avérer utiles.
- Une mauvaise attribution des symptômes ou le fait de présenter des symptômes non spécifiques peut retarder la détection.
- Artériopathie périphérique :
- Les symptômes non classiques sont plus fréquents que la claudication, qui ne touche qu’un tiers des patients.
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