ASCO GI 2021 — Cancer gastrique avancé : l’ajout de bémarituzumab prolonge la survie

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À retenir

  • L’ajout de bémarituzumab à la chimiothérapie de première intention chez les patients atteints d’un cancer gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne avancé à récepteur 2b du facteur de croissance des fibroblastes (Fibroblast Growth Factor Receptor 2b, FGFR2b) positif entraîne une amélioration de la survie, comparativement à la chimiothérapie seule.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première étude à démontrer une sélection par des biomarqueurs autres que le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2).
  • Ces résultats appuient une évaluation supplémentaire dans le cadre d’essais de phase III et d’autres tumeurs à FGFR2b positif.

Méthodologie

  • L’essai randomisé de phase II FIGHT, mené en double aveugle et contrôlé par placebo, a inclus 910 patients atteints d’un cancer gastrique localement avancé ou métastatique non résécable, sans HER2 positif.
  • 275 patients dont les tumeurs présentaient une surexpression du FGFR2b ont été traités avec le schéma FOLFOX6 modifié.
  • 155 patients présentant une maladie à FGFR2b positif ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir un placebo ou du bémarituzumab toutes les 2 semaines, avec 1 dose supplémentaire de bémarituzumab au jour 8 du cycle 1.
  • Financement : FivePrime Therapeutics.

Principaux résultats

  • Les patients du groupe bémarituzumab, comparativement au groupe placebo, ont rapporté une amélioration en termes de :
    • survie globale (SG) médiane (non atteinte, contre 12,9 mois) : rapport de risque (RR) de 0,58 (P = 0,03) ;
    • taux de réponse objective : 53 %, contre 40 %.
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie sans progression (SSP) médiane entre le groupe bémarituzumab et le groupe placebo (9,5 mois, contre 7,4 mois ; RR : 0,68 ; P = 0,07).
  • Incidence comparative des résultats suivants dans les groupes bémarituzumab et placebo :
    • Événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 : 83 %, contre 74 %. 
    • Stomatite : 31,6 %, contre 13,0 %.
    • Événements indésirables touchant la cornée : 67 %, contre 10 %.

Limites

  • L’échantillon était de petite taille.