ASCO 2021 — L’immunothérapie s’avère prometteuse dans le cadre du CBNPC de stade précoce

  • Univadis
  • Conference Report
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Selon une nouvelle étude, l’immunothérapie est bénéfique chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade précoce.
  • L’ajout de l’atézolizumab à la chimiothérapie adjuvante après la résection a entraîné une nette amélioration de la survie sans maladie (SSM).

Pourquoi est-ce important ?

  • L’immunothérapie est bénéfique pour les patients atteints d’un CBNPC de stade plus avancé.
  • Le traitement de référence pour de nombreux patients atteints d’un CBNPC de stade IB-IIIA est globalement resté le même, malgré des avancées notables dans le cadre du traitement des formes plus avancées de la maladie.

Méthodologie

  • Une analyse intermédiaire de l’essai IMpower010 de phase III impliquant des patients atteints d’un CBNPC de stade IB-IIIA a été réalisée.
  • Après avoir fait l’objet d’une résection complète, 1 280 patients ont reçu jusqu’à 4 cycles de chimiothérapie adjuvante à base de platine.
  • Parmi ces patients, 1 005 ont été affectés de manière aléatoire (1:1) pour recevoir 16 cycles d’atézolizumab toutes les 3 semaines ou les meilleurs soins de soutien.
  • Financement : Hoffmann-La Roche.

Principaux résultats

  • Après un suivi médian de 32,8 mois, le risque de récidive ou de mortalité était significativement réduit avec l’atézolizumab, par rapport aux soins de soutien, chez les patients dont les tumeurs présentaient une expression du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death Ligand 1, PD-L1) supérieure ou égale à 1 % (rapport de risque [RR] : 0,66 ; P = 0,004).
  • À 24 mois, le taux de SSM était de 74,6 % pour le groupe atézolizumab, contre 61 % pour le groupe des soins de soutien.
  • À 36 mois, le taux de SSM a chuté pour atteindre 60 % avec l’atézolizumab et 48,2 % avec les soins de soutien.
  • La fréquence des événements indésirables de tous grades était de 92,7 % dans le groupe atézolizumab, contre 70,7 % dans le groupe des soins de soutien.
  • Des événements indésirables de grades 3-4 ont été rapportés chez 21,8 % des patients sous atézolizumab et 11,5 % de ceux recevant des soins de soutien.

Limites

  • Les données de survie globale (SG) n’étaient pas encore arrivées à maturité.