ASCO 2019 — Le traitement néoadjuvant par atézolizumab permet d’obtenir une réponse encourageante dans le cadre du CBNPC

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À retenir

  • Le traitement néoadjuvant par atézolizumab en monothérapie est bien toléré et a permis d’obtenir jusqu’à présent un taux de réponse pathologique encourageant chez les patients atteints d’un CBNPC résécable.

Pourquoi est-ce important

  • De études pilotes de petite envergure démontrent un bénéfice possible du traitement néoadjuvant par inhibiteur de point de contrôle immunitaire dans le cadre du CBNPC de stade précoce.
  • Présentation de l’analyse intermédiaire de l’efficacité, notamment les données sur les biomarqueurs, de l’étude de phase II LCMC3 portant sur le traitement néoadjuvant par atézolizumab dans le cadre du CBNPC résécable de stades IB, II, IIIA ou chez certains patients de stade IIIB.

Protocole de l’étude

  • 77 patients ayant reçu l’atézolizumab en traitement néoadjuvant d’un CBNPC résécable étaient admissibles à l’analyse de l’efficacité.
  • Critère d’évaluation principal : réponse pathologique majeure (RPM) à la résection chirurgicale, définie comme  10 % de cellules tumorales viables, tel que déterminé à l’examen pathologique.
  • Financement : Genentech Inc.

Principaux résultats

  • Environ la moitié des patients présentaient une maladie de stade IIIA/IIIB et environ la moitié d’entre eux étaient négatifs pour PD-L1.
  • 15/77 patients (20 % ; IC à 95 % : 11–30 %) ont obtenu une RPM.
  • 4/77 patients (5 %) ont obtenu une réponse pathologique complète.
  • La régression pathologique a été corrélée avec l’évolution de la taille de la tumeur (ρ = 0,43 ; P < 0,001).
  • La régression pathologique et la RPM présentaient une faible corrélation avec l’expression de PD-L1 (ρ = -0,24 ; P = 0,04).
  • La RPM n’a pas été associée de manière significative à la charge mutationnelle tumorale ou à des altérations génétiques spécifiques.

Limites

  • Le nombre prévu de patients à recruter pour réaliser l’analyse intermédiaire n’a pas encore été atteint dans sa totalité.