ASCO 2019 — Le nab-paclitaxel adjuvant échoue dans un essai de phase 3 dans le cancer du pancréas

  • Univadis
  • Conference Report
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’ajout de nab-paclitaxel à la gemcitabine adjuvante n’a pas permis d’améliorer la SSM dans un essai de phase 3 chez des patients atteints d’adénocarcinome pancréatique réséqué.
  • Cependant, les données intermédiaires ont démontré un avantage de SG ainsi que des événements indésirables apparus sous traitement (EIAT) attendus.

Pourquoi est-ce important ?

  • Un essai de phase 3 antérieur (MPACT) a démontré une SG significativement plus longue avec nab-P/G par comparaison avec G dans le CP métastatique.

Protocole de l’étude

  • Essai APACT multicentrique international, en ouvert, chez 866 patients atteints d’adénocarcinome pancréatique T1-3, N0-1 réséqué, randomisés pour recevoir de la gemcitabine adjuvante avec ou sans nab-paclitaxel.
  • Critère d’évaluation principal : SSM évaluée de façon indépendante.
  • Critères d’évaluation secondaires : SG, sécurité.

Principaux résultats

  • Globalement, 69 % des patients ont achevé 6 cycles de traitement.
  • Le critère d’évaluation principal n’a pas été satisfait : la SSM évaluée de façon indépendante n’a pas réussi à varier de façon significative entre les 2 groupes (P = 0,1824).
  • La SG intermédiaire était significativement plus longue avec nab-paclitaxel+gemcitabine par comparaison avec la gemcitabine seule (40,5 mois contre 36,2 mois) ; P = 0,045).
  • L’ajout de nab-paclitaxel a augmenté les EIAT par rapport à la gemcitabine seule :
    • EIAT ≥ 1 grade ≥ 3 : nab-P/G 86 %, G 68 %.
    • ≥ 1 EIAT sévère : nab-P/G 41 %, G 23 %.

Limites

  • Les données de SG ne sont pas encore finalisées.