ASCO 2018—L'association pembrolizumab + niraparib entraîne une réponse dans le cancer de l'ovaire
- Univadis
- Conference Report
À retenir
- Le pembrolizumab associé au niraparib exerce un effet chez les patientes atteintes d'un cancer avancé de l'ovaire.
Pourquoi est-ce important ?
- Après plusieurs lignes de traitements, ces femmes disposaient de peu d'options.
Principaux résultats
- Chez les femmes dont les tumeurs présentaient des mutations du gène BRCA, 25 % obtenaient une réponse objective et 63 % obtenaient le contrôle de la maladie.
- Parmi les femmes présentant une tumeur positive pour une déficience de la recombinaison homologue, 25 % obtenaient une réponse objective et 69 % obtenaient un contrôle de la maladie.
- Parmi les femmes présentant des tumeurs avec un gène BRCA de type sauvage, 24 % obtenaient une réponse objective et 65 % obtenaient le contrôle de la maladie.
- Parmi les femmes présentant une tumeur négative pour une déficience de la recombinaison homologue, 27 % obtenaient une réponse objective et 58 % obtenaient le contrôle de la maladie.
- La durée médiane de la réponse était de 9,3 mois.
Méthodologie
- L'étude de phase 1/2 TOPACIO/Keynote-162 a recruté 47 femmes éligibles, pour autant qu'elles soient considérées comme résistantes à un traitement à base de platine selon l'évaluation de l'investigateur.
- Les patientes devaient avoir suivi 5 lignes de traitement ou moins.
- Environ 63 % des patientes avaient été traitées antérieurement par bévacizumab.
- Environ 21 % des patientes étaient inéligibles pour un traitement supplémentaire sous platine, 50 % étaient résistantes à la chimiothérapie sous platine et 29 % étaient évaluées réfractaires à un traitement sous platine.
- L'âge médian de ces femmes était de 60 ans ; 71 % d'entre elles présentait un statut de performance ECOG de 0 et les autres un statut de performance de 1. Environ 77 % des femmes portaient le gène BRCA de type sauvage ; 57 % étaient positives pour l'expression du ligand de mort cellulaire programmée de type 1.
Limitations
- Cette étude de phase 1/2 n'a pas de groupe de contrôle.
- La population est composée d'un petit nombre de patientes.
Commentaire d’expert
- « L'addition d'une immunothérapie à base de pembrolizumab peut avoir étendu la plage d'activité du niraparib, un inhibiteur de la PARP. La question est la suivante : de quoi avons-nous besoin pour transposer ces résultats à un contexte plus vaste ? » – Charles Drake, MD, PhD, professeur d'oncologie et d'immunologie à l'Université de Columbia, New York, sans implication dans l'étude.
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