Après plusieurs fractures de côtes, la chirurgie ne présente pas d’avantage par rapport à la prise en charge non opératoire

Principaux résultats

• Dans les 3 hôpitaux ayant réalisé une fixation des côtes, 14 % des patients (80/591) ont fait l’objet de l’opération.
• 71 patients ont été appariés selon les scores de propension à 71 patients pris en charge dans des centres ne réalisant pas l’opération.
• Comparaison entre la fixation et l’absence de fixation :
  • La durée d’hospitalisation (DH) était plus longue de 4,9 jours (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,8–9,1 ; P = 0,019).
  • La qualité de vie (QdV) un an plus tard était plus faible selon l’échelle du questionnaire européen sur la qualité de vie à 5 dimensions et à 5 niveaux (European Quality of Life 5-Dimension 5-Level, EQ-5D-5L ; P = 0,035).
  • Les taux de complications et de mortalité étaient similaires.
• 28 % des patients opérés ont développé une irritation liée à l’implant.

Méthodologie

• Une étude observationnelle, multicentrique et prospective a été menée chez des adultes présentant plusieurs fractures de côtes confirmées par tomodensitométrie (TDM) après un traumatisme contondant, mais sans volet costal clinique (n = 927).
• Les patients se sont présentés dans six centres de traumatologie, aux Pays-Bas et en Suisse.
• Les auteurs ont comparé trois centres qui effectuent la fixation des côtes à trois centres n’effectuant pas cette opération.
• Critère d’évaluation : la durée de l’hospitalisation.
• Financement : DePuy Synthes.

Limites

• Facteurs de confusion résiduels potentiels.
• Les taux d’inclusion ont grandement varié selon le centre.