Analyse finale : l’abiratérone améliore la survie dans le cadre du cancer de la prostate métastatique à haut risque
- Fizazi K & et al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’analyse finale de l’essai LATITUDE a confirmé que l’ajout d’acétate d’abiratérone et de prednisone à un traitement par privation androgénique (TPA) apporte un avantage en termes de survie dans le cadre du cancer de la prostate sensible à la castration métastatique (CPSCm) à haut risque nouvellement diagnostiqué.
- Aucun nouveau problème relatif à la sécurité d’emploi n’a été identifié.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats soulignent l’importance d’une introduction précoce de l’acétate d’abiratérone et de la prednisone en plus du TPA chez les patients à haut risque.
Protocole de l’étude
- L’essai de phase III randomisé et en double aveugle LATITUDE a été mené.
- Il s’agit de l’analyse finale de la SG, réalisée auprès de 1 199 patients atteints d’un CPSC métastatique à haut risque nouvellement diagnostiqué, affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association TPA, acétate d’abiratérone et prednisone, ou l’association TPA et placebo.
- Le passage à l’association abiratérone et prednisone était autorisé lors de la phase d’extension en ouvert de l’étude (jusqu’à 18 mois).
- Financement : Janssen Research & Development.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 51,8 mois.
- La durée de traitement médiane dans le groupe croisé était de 11,9 mois.
- La SG médiane était significativement plus longue dans le groupe acétate d’abiratérone que dans le groupe placebo (53,3 contre 36,5 mois ; RR : 0,66 ; P < 0,0001).
- Le taux d’événements indésirables de grade 3–4 était de 68 % dans le groupe acétate d’abiratérone, de 50 % dans le groupe placebo et de 19 % dans le groupe croisé ; les plus fréquents étaient l’hypertension (21 % contre 10 % contre 4 %) et l’hypokaliémie (12 % contre 2 % contre 2 %).
- Le taux d’événements indésirables graves de grade 3–4 était de 27 %, 20 % et 4 %, respectivement.
Limites
- Des examens d’imagerie de nouvelle génération n’ont pas été systématiquement utilisés.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé