Allergies : un cas souligne le risque lié à l’évitement d’aliments

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Les chercheurs ont appelé à la prudence au sujet du moment auquel réaliser le dépistage des allergies alimentaires chez les patients atteints d’une dermatite atopique (DA), affirmant que le traitement de l’affection doit être optimisé avant de réaliser le dépistage. 

Lors du congrès scientifique annuel du Collège américain des allergies, de l’asthme et de l’immunologie (American College of Allergy, Asthma and Immunology, ACAAI), qui s’est déroulé à Houston le week-end dernier, des chercheurs ont présenté en détail un « cas malheureux » d’allergie alimentaire chez un enfant de trois ans qui avait présenté une DA et de l’asthme à l’âge de deux ans. 

Les auteurs ont rapporté que des prick-tests cutanés (PTC) sur un large panel d’aliments ont été réalisés malgré un traitement sous-optimal de la DA. Après des résultats positifs pour l’œuf (8 x 3 mm), les arachides (16 x 9 mm) et les graines de sésame (20 x 12 mm), ces aliments ont été retirés de l’alimentation de l’enfant, malgré une tolérance antérieure et l’absence d’association claire entre la consommation de ces aliments et la survenue d’une poussée de DA ou d’une réaction immédiate. Un an plus tard, l’enfant a réussi les tests de provocation orale à l’œuf et au sésame, mais a présenté une anaphylaxie aux arachides. 

Les auteurs ont mis en garde que la suppression d’aliments dans l’alimentation d’un enfant afin d’améliorer la DA peut conduire à une allergie alimentaire plus tard au cours de la vie. Selon eux, les tests de dépistage d’allergies alimentaires ne doivent être réalisés qu’une fois le traitement de la DA optimisé pour démontrer clairement toute association entre la réaction allergique à l’ingestion d’un aliment/la DA.