Adénocarcinome du poumon : l’ajout de la chimiothérapie à l’icotinib prolonge la SSP

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À retenir

  • Le traitement de première intention par icotinib associé à la chimiothérapie a entraîné une SSP, un taux de réponse objective (TRO) et un taux de contrôle de la maladie (TCM) supérieurs à ceux de l’icotinib en monothérapie dans le cadre de l’adénocarcinome du poumon de stade avancé, chez les patients présentant des mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR) sensibles aux inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK).

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première étude à examiner l’association icotinib et chimiothérapie dans cette population de patients.

Protocole de l’étude

  • Un essai prospectif, randomisé, multicentrique, contrôlé et en ouvert a été mené.
  • Au total, 179 patients atteints d’un adénocarcinome du poumon de stade avancé présentant une mutation de l’EGFR sensible aux ITK ont reçu l’association icotinib et chimiothérapie (n = 90) ou l’icotinib seul (n = 89).
  • Financement : Aucun.

Principaux résultats

  • La SSP avec l’association icotinib et chimiothérapie était significativement plus longue qu’avec l’icotinib en monothérapie (16,0 contre 10,0 mois ; RRI : 0,59 ; P = 0,003).
  • Aucune différence significative n’a été observée en termes de SG entre les groupes (P = 0,309).
  • L’association icotinib et chimiothérapie présentait un TRO (77,8 % contre 64,0 % ; P = 0,043) et un TCM (91,1 % contre 79,8 % ; P = 0,031) significativement supérieurs.
  • Le groupe de traitement d’association présentait une incidence plus élevée de leucopénie de grade 3–4 (12,2 % contre 0 % ; P = 0,001) et d’élévation du taux d’alanine aminotransférase ou d’aspartate aminotransférase (12,2 % contre 3,5 % ; P = 0,034) que le groupe recevant l’icotinib en monothérapie.
  • Les événements indésirables se sont résolus chez la plupart des patients.

Limites

  • Échantillon de petite taille avec une population de patients homogène.