ADA 2021 — DT2 : l’efpéglénatide hebdomadaire réduit significativement le risque d’événements cardiovasculaires

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À retenir

  • Une injection hebdomadaire de 4 ou 6 mg d’efpéglénatide a été associée à un risque plus faible d’événements cardiovasculaires, par rapport au placebo, chez des patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) et présentant des antécédents de maladie cardiovasculaire (CV) ou une insuffisance rénale actuelle, ainsi qu’au moins un facteur de risque CV supplémentaire.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’efpéglénatide est un agoniste expérimental des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (Glucagon-Like Peptide-1 Receptor Agonist, GLP-1 RA) à base d’exendine et à longue durée d’action pour le DT2.
  • L’efpéglénatide démontre un mécanisme d’action analogue à celui d’autres GLP-1 RA, structurellement similaire au GLP-1 humain, qui s’est avéré réduire le risque d’événements CV indésirables chez les patients atteints d’un DT2.

Méthodologie

  • L’essai AMPLITUDE-O a inclus 4 076 patients, dans 28 pays, qui ont été affectés de manière aléatoire (1:1:1) pour recevoir des injections sous-cutanées hebdomadaires d’efpéglénatide 4 mg, d’efpéglénatide 6 mg, ou de placebo.
  • Le critère d’évaluation principal était le premier événement indésirable cardiovasculaire majeur (EICM).
  • Financement : Sanofi.

Principaux résultats

  • Au moins 1 EICM incident est survenu pendant la période de suivi de 1,81 an chez 7,0 % des patients dans les groupes de l’efpéglénatide, contre 9,2 % des patients dans le groupe du placebo (3,9, contre 5,3 événements pour 100 personnes-années ; rapport de risque [RR] : 0,73 ; P < 0,001 pour la non-infériorité ; P = 0,007 pour la supériorité). 
  • Un événement du critère d’évaluation composite rénal (une réduction de la fonction rénale ou une macroalbuminurie) a été observé chez 13,0 % des patients dans les groupes de l’efpéglénatide, contre 18,4 % des patients dans le groupe du placebo (RR : 0,68 ; P < 0,001).
  • Le pourcentage de patients signalant une constipation, une diarrhée, des nausées, des vomissements ou des ballonnements était plus élevé dans les groupes de l’efpéglénatide que dans le groupe du placebo (P = 0,03). 
  • Un plus grand nombre de patients ont rapporté des effets indésirables gastro-intestinaux sévères dans les groupes de l’efpéglénatide, par rapport au groupe du placebo (P = 0,009).

Limites

  • La durée de suivi était courte.
  • Les résultats ne peuvent pas être généralisés aux patients à risque plus faible atteints d’un DT2.