ADA 2018 — La communauté OpenAPS « Do-It-Yourself » améliore la QdV dans le cadre du diabète sucré de type 1

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À retenir

  • Il y a actuellement plus de 710 utilisateurs du projet Open Artificial Pancreas System (OpenAPS) dans le monde, et plus de 5 200 000 heures de données partagées à passer au crible. De nouveaux outils sont en cours de développement, notamment le réglage automatique tenant compte des taux basaux, du facteur de sensibilité à l’insuline (FSI) et des rapports insuline/glucides, ainsi que la sensibilité automatique pour détecter les modifications de la sensibilité à l’insuline. 
  • Dana Lewis, atteinte de diabète sucré de type 1 (DST1), et le Dr Joyce Lee soutiennent et plaident en faveur d’un plus grand partage et de plus de collaborations dans le cadre d’un projet participatif réunissant les utilisateurs d’OpenAPS, le milieu d’universitaire et les entreprises privées. 
  • La plateforme OpenAPS améliore le contrôle de la glycémie, réduit le taux d’A1C et améliore la qualité du sommeil des utilisateurs du système de pancréas artificiel (APS). 
  • L’utilisation d’OpenAPS a permis de réduire le nombre moyen d’injections manuelles d’insuline par jour, de 4,5 à seulement 0,7 pour un cas de diabète sucré de type 1 de l’enfant.

Pourquoi est-ce important ?

  • Dana Lewis, qui n’est pas ingénieure, a développé par nécessité le pancréas artificiel « Do-It-Yourself » en 2015. Depuis lors, elle travaille avec un réseau mondial de plus de 700 utilisateurs d’OpenAPS dans le monde, qui partagent leurs données et leurs programmes en libre accès. Ensemble, ils ont optimisé l’administration d’insuline gérée par un logiciel, afin d’augmenter le temps passé dans un intervalle glycémique acceptable, de réduire le taux d’A1C et d’améliorer la qualité du sommeil, par rapport à l’APS original. 
  • L’APS utilisé en situation réelle était inférieur à l’OpenAPS, car son logiciel n’était pas optimisé par le travail participatif de la communauté, un travail visant à optimiser l’administration de l’insuline par la pompe chez les patients atteints d’un DST1. 
  • Lorsqu‘un patient atteint d’un DST1 s’alimente, les effets de la glycémie se font ressentir en 15 minutes, mais les patients qui prennent de l’insuline doivent attendre 90 minutes avant de ressentir le moindre effet. Cela complique la planification, car les patients atteints d’un DST1 doivent composer avec la variabilité des fluctuations de la glycémie associées aux différents types d’aliments, à l’exercice physique et au stress. Un individu atteint d’un DST1 peut décéder si la situation devient critique. Un glucomètre continu est utilisé pour émettre des alarmes sonores, mais ce n’est pas toujours efficace (par ex., un individu peut ne pas entendre l’alarme pendant son sommeil). 

Protocole de l’étude

  • Analyse transversale rétrospective des mesures continues de la glycémie et du temps passé dans l’intervalle (TPI) enregistrés pendant des segments de deux semaines, quatre à six semaines avant et après le début de l’utilisation d’OpenAPS dans un sous-ensemble (n = 20) de la communauté « Do-It-Yourself » en boucle fermée.

Principaux résultats

  • Dans l’ensemble, la glycémie (mg/dl) s’est améliorée (135,7–128,3), tout comme l’HbA1c moyenne estimée (6,4–6,1 %). Le TPI a augmenté, passant de 75,8 % à 82,2 % dans l’ensemble. 

Limites

  • Étude rétrospective d’un échantillon de petite taille.