Accident vasculaire cérébral : est-il temps de laisser de côté la réadaptation traditionnelle ?
- Univadis
- Medical News
Une nouvelle recherche publiée dans la revue Stroke suggère qu’un entraînement de marche de haute intensité qui reproduit les conditions réelles pourrait davantage améliorer l’aptitude à la marche des survivants à un accident vasculaire cérébral (AVC) qu’un entraînement traditionnel à faible impact. Ce résultat a incité des chercheurs à suggérer qu’il était peut-être temps de laisser de côté la réadaptation traditionnelle de faible intensité. Ils ont toutefois affirmé la nécessité de mener d’autres recherches pour confirmer cette suggestion.
Dans le cadre de l’étude randomisée, 90 adultes âgés de 18 à 85 ans atteints d’hémiparésie post-AVC d’une durée supérieure à 6 mois ont participé à l’un des trois groupes d’entraînement : initiation de pas de haute intensité, réalisation de tâches variables comme de la marche sur des surfaces inégales ; initiation de pas de haute intensité, marche avant uniquement ; ou initiation de pas de faible intensité dans le cadre de tâches variables.
L’étude a révélé que tous les progrès réalisés concernant la marche étaient significativement plus importants dans les groupes d’entraînement de haute intensité que dans le groupe d’entraînement de faible intensité dans le cadre de tâches variables (P < 0,001, pour toutes les valeurs), des corrélations significatives ayant été constatées avec le temps consacré à la tâche d’initiation de pas et le rythme de sa réalisation. L’entraînement de haute intensité avec réalisation de tâches variables s’est traduit par une amélioration de l’équilibre dynamique durant la marche et une confiance accrue concernant l’équilibre.
« Notre étude suggère que les patients victimes d’un AVC peuvent réaliser des exercices de marche de plus haute intensité et des tâches plus difficiles que ce que l’on pensait auparavant. Nous devons laisser de côté la réadaptation traditionnelle de faible intensité et solliciter les systèmes nerveux et cardiovasculaire afin que les patients puissent améliorer leur fonctionnement et leurs performances en situation réelle », a déclaré l’auteur de l’étude, T. George Hornby, de l’École de médecine de l’Université de l’Indiana (Indiana University School of Medicine) aux États-Unis.
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