ACC 2018—Le test d’hyperglycémie provoquée est à privilégier pour le diagnostic du diabète en cas de SOPK

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À retenir

  • Un test d’hyperglycémie provoquée doit être réalisé chez toutes les femmes atteintes d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), conformément à la recommandation de l’Androgen Excess Society.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’Association américaine du diabète (American Diabetes Association, ADA) a approuvé l’utilisation de l’hémoglobine A1c pour le diagnostic du diabète de type 2, mais son efficacité n’est pas bien établie chez les femmes atteintes d’un SOPK.

Conception de l’étude

  • Les investigateurs ont évalué la performance diagnostique de l’A1c, du glucose sanguin 0 et du glucose sanguin 120 dans le cadre de l’identification du prédiabète et du diabète chez 48 patientes brésiliennes en préménopause atteintes d’un SOPK.
  • Le diabète a été diagnostiqué conformément aux critères de l’ADA.
  • Les pourcentages de concordance ont été analysés.

Principaux résultats

  • Un prédiabète a été diagnostiqué chez 18 patientes durant le test d’hyperglycémie provoquée.
  • La sensibilité de l’A1c était de 11 %, celle du glucose sanguin 0 était de 17 % et celle du glucose sanguin 120 était de 83 % (spécificité de 100 %). 
  • Un diabète a été diagnostiqué chez 3 patientes durant le test d’hyperglycémie provoquée.
  • La sensibilité de l’A1c était de 33 % et celle du glucose sanguin de 100 % (spécificité de 100 %).
  • L’A1c et le glucose sanguin 0 ont présenté un faible degré de concordance.
  • L’A1c n’était pas adaptée comme outil de sélection.
  • Le glucose sanguin 120 était un test de dépistage sensible et présentait une corrélation significative avec l’IMC et le cholestérol HDL et LDL.

Limites

  • La fiabilité du glucose sanguin 120 pour le diagnostic du prédiabète n’était pas significative, probablement en raison de la petite taille de l’échantillon.
  • La cohorte était jeune (âge moyen de 27,8 ans).