AASLD 2019 — Le bézafibrate réduit les démangeaisons dans le cadre de la maladie cholestatique chronique du foie

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À retenir

  • Le bézafibrate, un agoniste des récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes, est plus efficace que le placebo pour améliorer le prurit (démangeaisons) dans le cadre des maladies cholestatiques chroniques du foie, y compris la cholangite sclérosante primitive (CSP), la cholangite sclérosante secondaire (CSS) et la cholangite biliaire primitive (CBP).

Pourquoi est-ce important ?

  • Chez les patients atteints d’une maladie cholestatique du foie, le prurit peut impacter négativement la QdV. 

Protocole de l’étude

  • L’étude incluait 44 patients atteints d’une CSP, 2 patients atteints d’une CSS et 24 patients atteints d’une CBP.
  • Les patients ayant rapporté des démangeaisons d’intensité supérieure ou égale à 5 sur 10 à l’échelle visuelle analogique ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir une dose quotidienne de bézafibrate 400 mg (n = 27) ou un placebo (n = 33) pendant 21 jours.
  • Critère d’évaluation principal : réduction de 50 % du prurit.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Une proportion plus élevée de patients traités par bézafibrate a présenté une réduction supérieure ou égale à 50 % du prurit (38 %), par rapport aux patients traités par placebo (12 %) (P = 0,03).
  • Par rapport au placebo, les patients traités par bézafibrate ont rapporté une réduction plus importante de l’intensité médiane du prurit le matin (P = 0,01) et de l’intensité du prurit le soir (P < 0,01). 
  • Un changement plus positif dans l’évolution du prurit a été observé avec le bézafibrate, par rapport au placebo, selon le questionnaire 5-D sur le prurit (P < 0,001).
  • Une réduction de 36 % de la phosphatase alcaline sérique a été observée avec le bézafibrate, mais pas avec le placebo (P = 0,04).

Limites

  • Échantillon de petite taille.