AAN 2019—Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire sont liés aux événements indésirables neurologiques

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À retenir

  • Les événements indésirables neurologiques d’origine immunitaire (Neurologic Immune-Related Adverse Events, NIrAE) ont été associés à l’utilisation d’inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) pour le traitement du cancer.
  • Des NIrAE sont survenus plus souvent avec l’utilisation d’anti-CTLA-4.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les cliniciens doivent reconnaître la diversité des NIrAE associés à l’utilisation d’IPCI et identifier comment traiter pour obtenir les meilleurs résultats.
  • Les NIrAE peuvent coïncider avec des effets indésirables systémiques.

Protocole de l’étude

  • Une recherche menée dans la base de données de l’hôpital général du Massachusetts (Massachusetts General Hospital) a permis d’identifier les patients ayant reçu des IPCI entre juin 2011 et décembre 2017.
  • Données cliniques tirées des dossiers médicaux de patients.

Principaux résultats

  • 1 851 patients ont reçu des IPCI.
  • 28 (1,5 %) ont présenté des NIrAE de grades 3/4.
  • Tumeurs malignes : 21 mélanomes, 5 adénocarcinomes, 1 carcinome à cellules rénales, 1 lymphome de Hodgkin.
  • Les NIrAE sont survenus plus souvent avec l’utilisation d’inhibiteurs des lymphocytes T-4 cytotoxiques seuls (2,2 %) ou avec des inhibiteurs de la mort cellulaire programmée de type 1 (Programmed Cell Death Protein 1, PD-1) ou des inhibiteurs du ligand de PD-1 (2,7 %), comparativement à l’utilisation d’une monothérapie anti-PD-1 (1,0 %).
  • Une atteinte du système nerveux central à médiation immunitaire a été observée chez 9 patients (28 %).
  • 70 % des NIrAE sont survenus au cours de 1 à 4 cycles d’IPCI.
  • Les corticostéroïdes intraveineux ou oraux ont été associés à un résultat favorable (76 % contre 24 %, P < 0,05).
  • Un retraitement par IPCI a été associé à des symptômes neurologiques récurrents chez 7 patients (P < 0,01).

Limites

  • Données recueillies jusqu’en décembre 2017.
  • Des pratiques plus récentes pourraient modifier l’incidence des NIrAE.