À un âge compris entre 70 et 100 ans, des taux élevés de LDL sont associés au risque le plus élevé d’IM et de MCVAS

Pourquoi est-ce important ?

• Des études antérieures avaient suggéré qu’un taux élevé de LDL-C n’était pas lié à une augmentation du risque d’IM et de MCVAS dans ce groupe de patients.
• Cette étude contemporaine d’une population prise en charge dans le cadre des soins en médecine générale suggère le contraire et indique qu’il existe une opportunité d’administrer avec succès un traitement préventif.

Principaux résultats

• L’étude a inclus 91 131 patients, dont 13 779 étaient âgés de 70 à 100 ans.
• La durée de suivi moyenne était de 7,7 ans.
• Dans la cohorte entière : 1 515 patients ont présenté un premier IM ; 3 389 ont développé une MCVAS.
• Les patients âgés de 70 à 100 ans avaient le taux le plus élevé d’événements d’IM et de MCVAS pour 1 000 personnes-années pour chaque augmentation de 1,0 mmol/l du taux de LDL.
• Avec la réception d’une statine d’intensité modérée, les NST à 5 ans suivants ont été estimés :
  • 80 pour prévenir un IM ou 42 pour prévenir une MCVAS chez les personnes âgées de 80 à 100 ans ;
  • 145 pour prévenir un IM ou 88 pour prévenir une MCVAS chez les personnes âgées de 70 à 79 ans.
• Ces NST à 5 ans estimés étaient les plus faibles parmi les différents groupes d’âge.

Méthodologie

• Une analyse des données de l’étude de la population générale de Copenhague, menée auprès de personnes âgées de 20 à 100 ans sans MCVAS ou diabète à l’inclusion et ne prenant pas de statines, a été réalisée. 
• Financement : aucun.

Limites

• L’étude n’a inclus que des personnes d’origine ethnique européenne blanche ; le caractère généralisable des résultats n’est donc pas clairement établi.
• Les estimations des NST proviennent d’une modélisation.